Le vaccin vivant atténué contre la grippe porcine, destiné à des millions d'enfants, a des effets secondaires dangereux et il est génétiquement instable : il risque de générer de nouvelles souches pandémiques si une vaccination de masse venait à être décidée et mise en place .
Prof. Joe Cummins et le Dr. Mae-Wan Ho
Ce rapport a été soumis à Sir Liam Donaldson, Chief Medical Officer [ Directeur général de la santé ] du Royaume-Uni, et à la US Food and Drugs Administration [ Administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments des Etats-Unis].
Les vaccins contre la grippe porcine , qui sont en cours de préparation pour une application en vue de lutter contre la pandémie actuelle, seront accélérés sans les essais cliniques habituels qui doivent garantir leur innocuité en toute sécurité.
Cinq sociétés différentes ont passé des contrats pour produire des vaccins dans le monde entier : Baxter International, GlaxoSmithKline, Novartis ; Sanofi-Aventis et AstraZeneca ; elles utilisent une gamme de technologies traditionnelles qui vont de la production à partir d'œufs de poules, à la culture cellulaire [1] ] ( Fast-tracked Swine Flu Vaccine under Fire , SiS 43).
La plupart des vaccins ne contiennent pas de virus vivant et ils seront administrés par injection. Toutefois AstraZeneca va produire un vaccin grippal vivant atténué ou VGVA qui est génétiquement modifié, dans son unité mondiale de biologie MedImmune, à l'aide de cultures cellulaires ou à partir d'œufs [2]. Le vaccin de MedImmune sera utilisé principalement pour les enfants qui seront soignés par pulvérisation nasale ( spray ). La production de ce vaccin par spray nasal contre la pandémie de grippe A H1N1 a été accélérée pour sa distribution rapide au niveau mondial [3].
Le vaccin vivant atténué apparaît plus efficace que le vaccin élaboré avec un virus inactivé, mais il a abouti à des taux sensiblement plus élevés d'événements indésirables graves. En outre, il est évident que le vaccin vivant est génétiquement très instable dans les cellules du corps humain chaud et ce vaccin vivant atténué n'a pas été évalué chez des enfants vaccinés.
MedImmune a parrainé un essai d'innocuité et d'efficacité de la pulvérisation nasale d'un vaccin vivant atténué, adapté au froid (voir ci-dessous) contre la grippe, en comparaison avec un vaccin inactivé, sur des nourrissons et des jeunes enfants de 6 à 59 mois [4]. .The study was conducted at 249 sites in 16 countries; US (49 percent of subjects), 12 countries in Europe and Middle East (45 percent), and 3 countries in Asia (6 percent). L'étude a été réalisée sur 249 sites et dans 16 pays : aux Etats-Unis (49 pour cent des sujets), dans 12 pays d'Europe et du Moyen-Orient (45 pour cent), et dans 3 pays d'Asie (6 pour cent).
Un total de 7.852 enfants ont participé à cette étude complète. Les résultats ont montré qu'il y avait 54,7 pour cent de moins de cas d'influenza (confirmés en culture) dans le groupe qui avait reçu le vaccin vivant atténué, que dans le groupe qui avait reçu un vaccin inactivé : 153 cas, soit 3,9 pour cent ; contre 338 cas, soit 8,6 pour cent).
Pour toutes les cultures où une grippe symptomatique a été confirmée (à la fois pour les souches vaccinantes et les souches non vaccinantes), le taux d'attaque global a été de 5 pour cent dans le groupe ayant reçu le vaccin vivant atténué et de 10,0 pour cent dans le groupe ayant reçu un vaccin inactivé ; cela indique que ni la souche vaccinante ni la souche non vaccinante n'ont été particulièrement efficaces pour la prévention de la maladie. Ces résultats confirment ceux d'une étude globale réalisée en 2006-2008, qui ne pouvait pas fournir une conclusion satisfaisante en matière de sécurité [5].
Il est important de noter que l'étude MedImmune exclut explicitement les enfants ayant des antécédents d'hypersensibilité à l'un des composants du vaccin vivant atténué ou du vaccin inactivé, appelées : condition immunodépressive, respiration sifflante médicalement diagnostiquée ou traitée dans les 42 jours avant leur enrôlement dans les essais, antécédent d'asthme grave , une température corporelle supérieure à 37,8 C dans les 3 jours avant enrôlement dans les essais et l'utilisation d'aspirine ou de produits contenant du salicylate dans un délai de 30 jours avant enrôlement dans les essais .
Les conditions en italique dans le paragraphe ci-dessus sont précisément celles qui sont considérées comme particulièrement à risque pour la grippe porcine et identifiées comme "groupes prioritaires" pour recevoir le vaccin par le gouvernement britannique, qui envisage de vacciner toute la population britannique à partir d'Octobre 2009 [6] ; et nous avons déjà, par ailleurs, la preuve que le vaccin inactivé avait triplé le risque d'événements graves chez les enfants sujets à l'asthme [7]. Ces résultats sont confirmés dans l'étude de Medimmune, qui expose les considérations très insuffisantes en matière de sécurité relativement au programme de vaccination de masse élaboré par le gouvernement britannique.
Les résultats ont montré que parmi les enfants non vaccinés précédemment, une respiration avec sifflements dans les 42 jours après l'administration de la dose 1 a été plus fréquente avec le vaccin vivant atténué, principalement chez les enfants de 6 à 11 mois d'âge, qui avaient plus de 12 épisodes de respiration sifflante sévère (3,8 pour cent, par rapport avec 2,1 pour cent, p = 0,076).
En outre, les taux d'hospitalisation pour une raison quelconque au cours de la période de 180 jours après la vaccination, ont été significativement plus élevés chez les bénéficiaires de vaccins vivants atténués, chez les sujets de 6 à 11 mois d'âge (6,1 pour cent par rapport à 2,6 pour cent, p = 0,002).
Les auteurs ont déclaré [4, p. 694]: « Jusqu'à ce que des données supplémentaires soient disponibles, les observations relatives à une respiration avec sifflements et aux taux d'hospitalisation, vont restreindre l'utilisation de vaccins vivants atténués chez les enfants âgés de moins de 1 an et chez les enfants de 12 à 47 mois d'âge qui ont des antécédents d'asthme ou de respiration avec sifflements.
Avec cette réserve, peut-être, ils ont conclu « qu'une évaluation des risques et des avantages indique que les vaccins vivants atténués devraient constituer un vaccin très efficace et sûr pour les enfants de 12 à 59 mois d'âge qui n'ont pas d'antécédents d'asthme ou de sifflements respiratoires ».
La vaccination des enfants scolarisés trouve grâce auprès de gouvernements, car elle assure une protection massive pour la population et elle est considérée comme plus efficace que la vaccination des personnes âgées et des patients à hauts risques [8]. Le vaccin nasal MedImmune avec un virus vivant atténué contre la grippe saisonnière et la grippe pandémique est dénommé ‘FluMist'.
L'infection par le virus de la grippe dépend de deux gènes codant pour l' hémagglutinine (HA) et la neuraminidase (NA). HA et NA sont situés à la surface du virus, et sont donc des cibles pour la vaccination. Du fait que les méthodes classiques de réarrangement (ou réassortiment) viral (voir [1]) utilisées pour la production de vaccin contre la grippe sont longues et lourdes, une nouvelle méthode plus efficace et plus rapide dite de "génétique inversée" a été mise au point : elle rassemble les virus à ARN à partir de gènes de l'ADN à l'aide de plasmides.
Pour la production de vaccins, huit plasmides contenant les gènes HA et NA de souches pathogènes de la grippe, plus six gènes provenant d'une souche non pathogène de base - ainsi que des plasmides supplémentaires codant pour des protéines nécessaires à la réplication et à la transcription, sont introduites par transfection dans des lignées cellulaires [9]. Le virus peut alors être récoltés à partir de ces cellules pour la production de vaccins inactivés ou vivants atténués.
Le vaccin grippal vivant atténué (VGVA ), en anglais LAIV , contre la grippe, a été obtenu à l'origine par une adaptation au froid d'une souche d'influenza de type A par des passages successifs à des températures de plus en plus basses, dans des cellules de rein de poules. Au cours de ce processus, plusieurs gènes mutants ont été sélectionnés pour l'adaptation au froid ( ca ), pour être sensibles à la température ( ts ) et pour être atténués (att) à partir de phénotypes d'un virus de base ou ‘ virus maître donneur' ( MDV en anglais) [voir schéma d'obtention sous Vaccin grippal vivant atténué , ci-dessous] . Les MDV représentent les virus vivants atténués de base qui sont mis à jour chaque année pour les gènes HA et NA de la grippe saisonnière ou la grippe pandémique à partir de souches pathogènes. La souche de base vaccinante sélectionnée dans ce processus est ensuite utilisée pour produire des quantités de vaccins vivants atténués. Aucun conservateur n'est ajouté aux vaccins produits à partir de la souche de base du vaccin [10].
Une lignée cellulaire de rein de chien, dénommée ‘ Madin-Darby canine kidney ' ou ‘MDCK', a été choisie pour produire les quantités de vaccin vivant atténué contre la grippe ( VGVA ). La lignée de cellules MDCK, a été comparée avec la lignée de cellules ‘Vero' dérivée de cellules épithéliales de rein de singe vert d'Afrique et d'autres lignées de cellules provenant de fœtus, obtenus à partir de poumons de l'homme ou du singe rhésus.
Les deux lignées de cellules ‘Vero' et ‘MDCK' on donné de hauts niveaux de production de VGVA pour certaines souches du virus, alors que les autres lignées cellulaires ont été moins productives. Toutefois, seules les cellules de ‘MDCK' sont à l'origine des quantités produites pour l'ensemble des souches de VGVA [11].
Le vaccin grippal vivant atténué ou VGVA, ou LAIV, se reproduit principalement dans les cellules épithéliales ciliées de la muqueuse du nasopharynx pour induire les réponses immunitaires des muqueuses. Les virus du VGVA ne se répliquent pas bien lors d'une élévation des températures dans les voies respiratoires inférieures et dans les poumons. Au cours de la réplication, toutes les protéines virales du VGVA seront présentées au système immunitaire dans leur conformation originale et imiteront donc les réponses immunitaires naturelles de l'infection par le virus de la grippe [10].
Un problème potentiel a été observé dans des études concernant le VGVA lorsqu'il rencontre des températures restrictives dans les poumons. La fonction de la polymérase virale est réduite et la réplication du virus, l'assemblage, et la libération se trouvent diminués [12]. La morphologie du virus adapté à une température limitée a été affectée et les particules virales contiennent de fortes concentrations de protéines de choc thermique.
Un affaiblissement de la réplicase virale est un sujet de préoccupation parce que cette réplicase peut créer de nouvelles souches pandémiques. Une réplication entravée du virus du VGVA à de basses températures s'est produite en plusieurs étapes au cours du cycle de réplication du virus [13]. Une rejection du VGVA est observé chez les personnes de 5 à 49 ans jusqu'à 11 jours après la vaccination, et les individus vaccinés ont été avisés d'éviter tout contact avec les personnes souffrant gravement d' immunodépression, pendant une semaine après la vaccination [14].
Des millions d'enfants vaccinés pourraient être bientôt vaccinés avec le VGVA . Mais il y a une lacune importante concernant les études scientifiques sur la biologie moléculaire de VGVA lorsqu'il est exposé à des températures limitées. Les virus ainsi adaptés aux basses températures sont génétiquement instables et il peut en résulter des altérations des gènes qui sont capables de conduire à des souches de base pour une pandémie de grippe. Cette possibilité doit être soigneusement étudiée avant que des millions de personnes supplémentaires ne soient exposées à de tels virus vivants.
Article first published 17/08/09
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Sha Ren Comment left 22nd August 2009 03:03:52
Given the way so many people accept the establishment media distortions/spin,
it is a wonder things aren't even worse!
Cultural narcissism is the real hidden Pandemic.
Ben Comment left 24th October 2009 05:05:47
MediaCurves.com conducted a study among 300 Americans viewing a clip of the assistant surgeon general addressing concerns about the H1N1 and seasonal flu vaccines. Results found that parents with children under the age of 18 are more likely to have them vaccinated against the H1N1 virus after viewing a message from the assistant surgeon general. The majority of respondents (70%) reported that they are confident that the H1N1 vaccine is successful in preventing the H1N1 flu.
More in depth results can be seen at:
http://www.mediacurves.com/HealthCare/J7604-H1N1Vaccine/Index.cfm
Thanks,
Ben
glorybug Comment left 8th November 2009 06:06:07
"Ben" sure gets around. I have read the exact same "comment" left on other websites.
I was under the impression that it was rude to use other people's 'comments section' as advertising for your own website.
I thought this article gave a lot more detail into the production of the vaccine, and of the testing that has (or hasn't) gone into it. It is one of the few that brings up the reality of virus-shedding by people who've been vaccinated. As an immune-compromised person with Fibro and CEBV (among others), this is important news. Knowing that immune compromised persons should stay away from anyone recently vaccinated for 5 days is important, and is not being widely reported. It would certainly suck for me to die from the virus if my ex chose to vaccinate our children during his custody time, and then they shed the virus afterwards at my home. It is also important to note that the test subjects specifically excluded the very groups the vaccine is being recommended for. Odd, eh?
For anyone vaguely interested in vaccines and their health, it's been a long-term complaint that live viruses actually infect people and lead to mutations and virus spreading. It's also been brought up that the appearance of antibodies is misleading regarding immunity.
That said, I doubt that anyone searching for info on the safety of vaccinations will want to visit "Ben's" advertised site, since the last time I checked, viewing a message by the Assistant Surgeon General doesn't make the vaccination more safe- it just increases vaccinations. And, having whatever percent of 'respondents' report that they are 'confident' that the vaccine will prevent the flu is about the least scientific thing I've read in a long time.