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Les vaccins contre la grippe et les risques de cancer

Les v accins antigrippaux sont de plus en plus fabriqués dans des lignées cellulaires qui sont effectivement ou potentiellement oncogènes ; par ailleurs les guides de directives de la FDA [l'Aministration des Médicaments et des Aliments aux Etats-Unis] permettent des niveaux élevés de contamination et aucun test de contrôle n'est réalisé sur place, selon le Dr. Sherri J. Tenpenny

Le texte original en anglais et les références sont accessibles sur le web par : https://www.i-sis.org.uk/fluVaccinesCancerRisks.php

Beaucoup d'inquiétudes ont été générées à propos des nouveaux vaccins du virus H1N1 de la grippe ‘porcine' A , qui vont être mis sur le marché rapidement. Les essais cliniques ont été de faible durée - moins de trois semaines - et il y a aussi la possibilité d'ajouter, à la dernière minute, une toxine supplémentaire avec des adjuvants dits oil-in-water , afin de diluer et d'augmenter l'approvisionnement en vaccins (voir [1] Fast-tracked Swine Flu Vaccine under Fire , SiS 43). Mais ce ne sont pas les seules préoccupations. Le nouveau procédé de fabrication de vaccins contre la grippe, appelée technologies des cultures cellulaires , est peu connu et il a le potentiel d'avoir des conséquences graves à long terme.

La fabrication du vaccin antigrippal annuel, saisonnier et «habituel»

Chaque année, entre Janvier et Mars, un panel consultatif de la FDA sélectionne les trois souches de grippe qui sont supposées être en circulation durant la saison à venir. En admettant que le processus est une «supposition éclairée», le Centre sanitaire CDC transmet le matériel de base du virus sélectionné à la FDA pour approbation, et il est ensuite distribué aux fabricants pour la production de vaccins.

Le vaccin annuel et saisonnier contient trois souches virales : deux virus de type A et un virus d'influenza de type B. La plupart du temps, deux des virus sont les mêmes virus que ceux qui avaient été inclus dans le plan de l'année précédente. Le troisième virus est typiquement une nouvelle souche en circulation. C'est la raison avancée pour remettre cela chaque année. La nouvelle souche est modifiée au laboratoire par un processus appelé réassortiment , afin de s'assurer qu'il peut facilement se développer dans des œufs. Une fois la modification terminée, tous les trois virus passent par les étapes de fabrication délicate pour ce qui se passe dans le flacon.

La lourdeur du processus de production du vaccin de la grippe, utilise jusqu'à 500.000 œufs de poule fertilisés par jour pendant une durée maximale de huit mois. Des centaines de millions d'œufs fécondés deviennent des 'mini-incubateurs' pour le virus mis en culture. Lorsque les embryons de poulet sont âgés de 11 jours, la membrane amniotique (le blanc d'œuf) est injectée manuellement avec une goutte contenant la solution virale. Plusieurs jours plus tard, la suspension virale gluante est centrifugée pour enlever si possible le sang de poulet et beaucoup de tissus. Des protéines d'oeuf résiduelles restent dans la solution vaccinale finale et c'est la raison pour laquelle il est déconseillé d'administrer le vaccin antigrippal aux personnes qui ont une allergie aux oeufs.

Le processus complet, de la sélection du virus à la récolte virale, peut prendre jusqu'à neuf mois [2]. Devant le potentiel d'une pandémie et l'annonce de la Directrice générale de l'OMS, Margaret Chan, qui demanda jusqu'à 4,9 milliard de doses de vaccins contre la grippe pour vacciner le monde [3], les longs délais de réalisation et le processus de production très exigent en main d'œuvre, font que l'on ne peut pas satisfaire la demande pour des quantités massives de vaccin contre la grippe pandémique.

L'entrée de la technologie des cultures de lignées cellulaires

Les technologies de cultures cellulaires, qui utilisent des cellules et des tissus animaux que l'on trouve dans les vaccins, ont été élaborées et déployées depuis les années 1950. Les exemples incluent : la lymphe de veau pour les vaccins contre la variole, les cellules de singes verts africains (cellules AGMK) pour les vaccins contre la polio et les cellules du cerveau de souris pour le vaccin contre l'encéphalite japonaise. Dans les années 1960, des cellules de tissus de foetus humains avortés, appelées cellules MRC-5 et WI-38, ont été élaborées et sont encore utilisées pour la fabrication de vaccins contre la varicelle, la rubéole et l'hépatite A.

Depuis le début des années 2000, des dizaines de tissus humains et animaux ont été étudiés pour leur utilisation dans des vaccins viraux, en particulier pour la production de vaccins antigrippaux. Batches of vaccine can be produced in less than six weeks instead of just one crop per year with eggs, thus ramping up production enormously. Les lots de vaccins peuvent être produits en moins de six semaines au lieu d'une seule récupération par an avec des œufs, améliorant ainsi énormément la production. Bien que plusieurs des nouvelles lignées de cellules soient encore considérées comme expérimentales, les techniques de culture de lignées cellulaires ont attiré tous les grands acteurs dans le secteur de la production des vaccins et dans les industries des biotechnologies.

Avant 2007, les lignées cellulaires ont été peu utilisées pour les vaccins contre la grippe, principalement pour des raisons logistiques: Les vaccins contre la grippe fabriqués à partir de cellules, au lieu des œufs, exigeaient une transformation complète des équipements et des installations de production existantes. Aucun des fabricants n'était prêt à investir des centaines de millions de dollars et d'attendre les cinq à sept années nécessaires pour construire des usines pour fabriquer les nouveaux vaccinx.

Mais lorsque la menace de la pandémie de grippe aviaire a été agitée médiatiquement en 2006, le gouvernement a ouvert ses coffres et il a déversé des milliards de dollars dans les poches des entreprises pharmaceutiques, leur donnant ainsi les capitaux pour construire de nouvelles installations de production de vaccins contre la grippe.

En 2012, la première usine de cultures cellulaires sera achevée en Caroline du Nord, aux Etats-Unis. Le géant des produits vaccinants Novartis aura alors la capacité de produire chaque année 150 millions de vaccins contre la grippe, ce qui en fera la plus grosse usine au monde pour la production commerciale de vaccins contre la grippe et de l'adjuvant MF-59.

Les cultures cellulaires sont la prochaine frontière de la production de vaccins

Plusieurs lignées cellulaires sont actuellement au stade des recherches scientifiques. Le vaccin antigrippal Optaflu de Novartis a été approuvé par l'Union Européenne et il a été produit en utilisant une lignée de cellules appelées Madin-Darby (MDCK), des cellules extraites des reins d'un épagneul cocker femelle. Le Géant néerlandais Solvay Pharmaceuticals, a travaillé avec des cellules MDCK depuis le début des années 1990.

Une autre entreprise indépendante, Protein Sciences Corporation, a travaillé sur un vaccin contre la grippe, breveté et fabriqué à partir d'oeufs d'insectes . Cette stratégie vaccinale, connue commercialement sous la dénomination ‘FluBlok', consiste à isoler une concentration purifiée de l'antigène (H) à la surface d'un virus de la grippe et à insèrer l'antigène dans un second virus appelé un baculovirus . Le baculovirus contenant (H) est alors inséré dans des cellules d'insectes en culture. Plusieurs essais cliniques, portant sur ce vaccin créé à partir d'insectes, ont montré que les antigènes induisent une forte réponse d'anticorps chez les êtres humains [4]. Sans doute, le vaccin contenait-il des débris de l'ADN des insectes. Cette technologie est actuellement testée en Europe et n'a pas encore été autorisée pour son utilisation aux États-Unis.

Un troisième type de lignée cellulaire, appelées cellules PER.C6, est dérivé de cellules de la rétine des tissus de fœtus avortés. Les cellules foetales sont transformées en les infectant avec un adénovirus , ce qui les transforme en cellules «immortalisées» et qui présente la propriété et la capacité de se reproduire à l'infini. Par leur nature même, ces cellules sont néoplasiques (générant une cancérisation); les chercheurs se réfèrent à leur propos à des cellules ' oncogènes '. Si les tumeurs se forment lorsque les cellules sont injectées dans les animaux de laboratoire, les lignées cellulaires sont plus qu'oncogéniques : elles sont tumorigènes.

Une vive préoccupation quant à l'ensemble du sujet : c'est que les cellules vivantes PER.C6 sont capables de causer des tumeurs lorsqu'elles sont transplantées dans la peau de souris. The FDA requires a filtration method to be used during vaccine production that is designed to removes all cells before the final product is packaged. La FDA exige une méthode de filtration pouvant être utilisée pendant la production d'un vaccin et qui est conçue pour éliminer toutes les cellules avant que le produit ne soit conditionné. Plusieurs études ont été menées pour s'assurer, à l'intention des développeurs de vaccins, que les cellules PER.C6 ne causent pas de cancer et qu'elles ne contiennent pas de tumeurs parasites libérant des virus [5], mais le risque demeure que les cellules puissent contaminer finalement les produits vaccinaux.

Il existe un risque réel de présence d'ADN de la rétine à l'état résiduel et de fragments viraux errants, à partir des tissus des animaux, et d'entrée possible dans le vaccin antigrippal. Les petits fragments d'ADN sont classés comme 'infectieux' ou 'oncogènes' par les chercheurs qui craignent que de l'ADN parasite ne soit incorporé dans l'ADN de l'organisme receveur. Les règlements de la FDA insistent sur «l'importance de minimiser le risque de cancérogenèse chez les receveurs de vaccins». Mais les fabricants ont reçu pour instruction de veiller à ce que le vaccin final contienne moins d'un million de cellules animales résiduelles et moins de 10 ng d'ADN errants par vaccin [6].

Est-ce que les lots de vaccins sont testés pour vérifier sa pureté, conformément à ces exigences ? Non ! Les lots sélectionnés sur le lieu de production sont envoyés à la FDA, et la FDA enregistre la déclaration des fabricants de vaccins, indiquant que ces normes ont été respectées.

Les risques des cellules tumorigènes sont connus

Depuis 1998, la FDA et ses subdivisions, les Centers for Biological Evaluation and Research (CBER), ont été amenés à élaborer des règlements pour permettre l'utilisation de lignées cellulaires à la fois oncogéniques et tumorigènes, dans la production de vaccins. La FDA est pleinement consciente que les nouvelles lignées cellulaires, en particulier les cellules PER.C6, comportent des risques substantiels, y compris le risque d'un danger mortel par des virus ‘adventices' (parasites) qui peuvent se retrouver dans les vaccins.

Par exemple, la FDA reconnaît, qu'au début, le virus SV 40 (virus simien 40 provenant de cellules de rein de singe) était présent dans les vaccins contre la polio et avec ses risques [7]: «L'expérience du début des années 1960, de la contamination par le SV40 des vaccins contre le poliovirus et l'adénovirus et la question continuellement posée sur le fait de savoir si le SV40 pourrait être responsable de certains néoplasmes humains [cancers], souligne l'importance de veiller à bien garder les vaccins viraux exempts d'agents ‘adventices'.

'Cela est particulièrement important quand il y a un potentiel théorique de contamination d'un vaccin avec les virus qui pourraient être associés à une néoplasie [cancer]. Il est difficile de savoir si les substrats cellulaires présentent un risque plus élevé ou plus faible [de contamination] que pour d'autres types de cellules. Cependant, si leur croissance en culture de tissus n'est pas bien contrôlée, il peut y avoir d'autres occasions de contamination ... '

Mais il y a pire. La même note de la FDA continue en disant [7]: «En plus de la possibilité de contamination des substrats cellulaires par des virus ‘adventices' ... l'utilisation de cellules humaines immortalisées et néoplasiques, pour développer des vaccins, soulève des préoccupations d'ordre théorique en ce qui concerne une contamination possible par les agents d' EST / ESB ».

L‘ EST est l'encéphalopathie spongiforme transmissible, une maladie qui inclut un groupe de maladies dégénératives rares du cerveau, caractérisées par des trous minuscules dans les tissus du cerveau, ce qui donne une apparence 'spongieuse' lorsqu'on les examine sous un microscope. Lorsque cette condition se produit chez la vache, elle est appelée encéphalopathie spongiforme bovine, ou ESB , communément appelée 'maladie de la vache folle.' Dans une étude publiée en 2004, des chercheurs ont constaté que toute lignée cellulaire pourrait soutenir la propagation des agents de l' EST [8].

De toute évidence, les centres sanitaires CBER sont conscients et inquiets à propos du potentiel cancérigène des cellules animales dans les vaccins, car ils imposent aux fabricants de prendre « toutes les mesures de précaution possibles » pour éliminer les cellules suspectes dans les produits vaccinaux qui en résultent. La FDA admet également des préoccupations au sujet de la possibilité de provoquer des cancers à partir de tous les types de lignées cellulaires. La question qui reste posée est la suivante : en sachant les risques potentiels de l'utilisation de lignées cellulaires pour créer des vaccins, pourquoi les technologies des lignées cellulaires sont-elles autorisées ?

Le Dr Sherri J. Tenpenny est Docteur en Médecine Ostéopathique (DO), formé aux États-Unis. Visitez son site http://drtenpenny.com/default.aspx

On peut aussi lire d'autres articles sur les vaccins contre la ‘ grippe porcine' [A H1N1] :

Fast-tracked Swine Flu Vaccine under Fire

Live Attenuated Swine Influenza Vaccine for Children Safety in Question

Swine Flu Pandemic - To Vaccinate or Not to Vaccinate?

Swine Flu Virus Created from Pig Vaccine?

CSL Pandemic Swine Flu Vaccine Safety in Question

Article first published 07/10/09


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Dr Tenpenny Comment left 23rd May 2010 23:11:02
Novartis opened a new factory last fall in North Carolina that will produce flu shots in the future combining MDCK (dog kidney cells) and MF59 (squalene). The animal cell vaccines are not approved for use yet in the US but no doubt they will be soon. This is an article I wrote on Huffington Post about the celebration of Novartis. http://www.huffingtonpost.com/dr-sherri-tenpenny/novartis-is-celebrating-s_b_372551.html

tony villar Comment left 8th October 2009 18:06:07
swine flu is man made. Greed for the green bucks.

Theresa Matthews Comment left 10th October 2009 00:12:14
The cadaveric human growth hormone story/tragedy in the US has never made front page news here. The Louping illness vaccine which led to mass scrapie inocculation seems to have fallen far from public/scientific consciousness as well. These cell line techniques are being developed and fast forwarded in an era when the TSE's have proliferated faster than our understanding of them. We still have no effective ante-mortem screening test for human TSE's. If domestic cats were affected and the hounds never studied, why would anyone want a vaccine developed, wrapped up and delivered from such a high risk area? Especially when CJD diagnosis and reporting remains such a common complaint from victims groups world-wide. And further, with the 10 year lag in closure of our feed ban...the use of any mammal in this country for any biotech purpose poses just as much a concern. In fact the food chain has likely been so widely affected by CWD that a caterpillar might just be a problem now. Since the University of Wisconsin researchers report voles are a potential problem for the grain, maybe they could assess the risk here.

Ingrid Blank Comment left 8th October 2009 00:12:11
Novartis' OPTAFLU vaccine may also constitute a major scoop for the multi-billion dollar ARV-industry, since it may give false-positive results in serology tests using the ELISA method to detect antibodies against HIV-1, Hepatatis C and HTLV-1, which may be due to the IgM response to the vaccine. See http://www.emea.europa.eu/humandocs/PDFs/EPAR/optaflu/H-758-PI-en.pdf

Claudia Comment left 10th October 2009 15:03:35
There are many serious concerns raised in this article, especially since cell-line technology seems to be poised to replace the older vaccine production method using eggs. That said, I kept seeing news articles saying the new swine flu vaccines are "made the same way" as previous seasonal flu vaccines. I sat down to research this, suspecting a public relations ploy. But what I found was an assertion that the FDA has NOT approved cell-line vaccines for the swine flu: http://triangle.bizjournals.com/washington/stories/2009/09/14/daily48.html# 09/16/09 "While other...companies are working with different unapproved-as-yet technologies that can manufacture flu vaccines faster than the current traditional approach of growing them in chicken eggs, the FDA opted for the latter, age-old mechanism with its approvals today. Each of the selected companies use egg-based methods to produce their vaccine products." They may be approved for other countries (non US) and they may also be approved later by the FDA. But as of last month, this is not a problem in the US. Right-to-life groups have followed this issue very closely due to the fetal-cell PER.C6 cell line. They may be losing interest since it has been reported that this cell-line is being replaced by a "moral" one. Who then will pressure the FDA to do a rigourous job of safety testing?

Penny Rai Comment left 16th October 2010 03:03:14
My question now would be then, Is the annual flu shots necessary at all? With all these concerns mentioned, I don't think I would continue giving my kids the annual flu shots.

Isaias Valencia Comment left 10th February 2011 02:02:15
They say that because it is common for people undergoing cancer treatment to have a compromised immune system, the flu shot is recommended for most. The flu can lead to more serious conditions like pneumonia, which can be life-threatening to those with a weakened immune system. This is all non-sense information that they implant in our brains. Source: Electronic Cigarette

Angry Birds Comment left 16th July 2011 23:11:29
They say that because it is common for people undergoing cancer treatment to have a compromised immune system, the flu shot is recommended for most. The flu can lead to more serious conditions like pneumonia, which can be life-threatening to those with a weakened immune system. This is all non-sense information that they implant in our brains. http://playangrybirdsonlinefree.com

V w Comment left 3rd October 2012 04:04:38
Medicine has gone completely mad.read for yourself. FDA Vaccines and Related Biological Products Advisory Committee Meeting September 19, 2012   Here is a brief summary "Three cell lines derived from human tumors will be discussed during the September 2012 VRBPAC meeting: the CEM leukemia T cell line, the A549 lung adenocarcinoma cell line, and the HeLa cervical carcinoma cell line. These cell lines serve as the basis for this discussion because sponsors have proposed their use in the production of vaccines for evaluation in clinical trials. CBER requests that these cells be viewed as representative of this type of cell substrate so that the recommendations of the advisory committee will be applicable to other tumor-derived cell lines (human and non-human) proposed for vaccine manufacture in the future." "In previous discussions regarding the possible use of tumorigenic cell lines for vaccine manufacture, three major safety concerns were identified that needed to be addressed: 1) the presence of residual live cells in the vaccine that might have the potential of being tumorigenic in humans; 2) the presence of residual DNA from the cell substrate; and 3) the potential presence of  adventitious agents, including adventitious viruses,( ie contaminating viruses) that might have contributed to the  tumorigenic phenotype. The current data suggest that these are also the major issues associated with tumor-derived cells, including cell lines derived from human tumors.

peter Comment left 6th January 2013 15:03:29
Thanks for the facts. It's refreshing to read an article that is free from hype and supported by the research conducted by the organizations it opposes.

Ann Pagbourne Comment left 31st March 2015 01:01:04
I had the a flu vaccination in early 2011, the vaccination site never healed and was eventually excised and found to be pre-cancerous. A few months ago I had the new vaccine to prevent pneumonia, and once again the site has not healed and is slightly sore and flaky, i have not yet consulted my GP.