Science in Society Archive

100 pour cent d’énergies renouvelables en Allemagne d'ici 2050

Un exemple pour tous les pays industrialisés. Dr. Mae-Wan Ho et Prof. Peter Saunders

Le plan de transition Low Carbon du Royaume-Uni [1] (voir UK's Lacklustre Low Carbon Transition Plan , SiS 44) est bien en deçà des défis auxquels nous sommes confrontés. Fortunately, we need look no further than across the North Sea to Germany for inspiration. Heureusement, nous pouvons nous retourner et rechercher notre inspiration au-delà de la mer du Nord, en Allemagne. Germany is a large, prosperous, industrialised country rather like the UK in many ways. L'Allemagne est un grand pays industrialisé et prospère, à l'opposé du Royaume Uni sur de nombreux plans. It has traditionally relied heavily on coal for electricity generation, and has a number of nuclear power plants. L'Allemagne a toujours beaucoup compté sur le charbon pour sa production d'électricité et sur un certain nombre de centrales nucléaires. But there the similarities end. Mais là s'arrêtent les similitudes.

Les énergies renouvelables excluent le nucléaire

Alors que le Livre blanc sur les énergies pour la Grande-Bretagne à l'horizon de 2020 ou 2050, expose une prévision sur la même base qu'aujourd'hui, l'Allemagne se prépare à un avenir tout à fait différent, dans lequel ce pays envisage une sécurité pour son approvisionnement énergétique et le maintien de sa position de leader mondial dans les nouvelles technologies.

L'Allemagne va de l'avant dans le développement et l'utilisation des énergies renouvelables et elle envisage d'abandonner progressivement et complètement l'énergie nucléaire, qui est considérée au Royaume-Uni comme une composante majeure de la future combinaison énergétique de ce pays.

L'équivalent le plus proche en Allemagne du Livre blanc britannique sur les énergies est un document délivré par le gouvernement allemand en Janvier 2009, sous le titre New Thinking - New Energy. Ten Guiding Principles for a Sustainable Energy Supply [2]. Dix principes directeurs pour un approvisionnement durable de l'énergie [2].

Le document énonce les objectifs suivants:

  • En 2020, les émissions de gaz à effet de serre doivent être réduites de 40 pour cent par rapport à leurs niveaux de 1990 – soit le double de l'objectif du Royaume-Uni. (By the end of 2007 emissions had already been reduced by 21.3 per cent.) (À la fin de 2007 les émissions avaient déjà été réduites de 21,3 pour cent.)
  • La productivité de l'énergie utilisée devrait être augmentée de 3 pour cent chaque année, de sorte qu'en 2020, l'énergie sera utilisée de manière deux fois plus efficace qu'en 1990
  • La proportion d'énergie qui provient de sources renouvelables devrait être augmentée. En 2050, la moitié de la consommation d'énergie primaire devra provenir de sources renouvelables. En 2020, la proportion de la consommation finale d'énergie, la consommation brute d'électricité et l'énergie utilisée pour le chauffage qui proviennent de sources renouvelables, devraient être le double de leurs niveaux actuels (qui sont de 9 pour cent, 5 pour cent et 7 pour cent, respectivement).
  • En 2020, un quart de la production d'énergie devrait provenir de production combinée de chaleur et d'électricité ( CHP ), là encore le double du niveau actuel.
  • L'utilisation des ' biocarburants ', ou mieux agrocarburants, devrait être augmentée de telle sorte que d'ici 2020, 7 pour cent des émissions de gaz à effet de serre dues aux combustibles fossiles soient éliminés.

100 pour cent d'énergies renouvelables d'ici 2050

Mais lors d'un communiqué de presse [3] David Wortmann, Directeur des Energies Renouvelables et des Ressources, auprès des instances du commerce et des investissements en Allemagne, un organisme gouvernemental qui soutient le secteur des énergies renouvelables du pays, a exprimé l'avis que l'Allemagne pourrait être alimentée avec 100 pour cent d'énergies renouvelables à l'horizon 2050. « C'est ambitieux, mais l'Allemagne peut fonctionner à partir des énergies renouvelables d'ici 2050, s'il y a la volonté politique », dit-il.

En 2008, l'énergie primaire consommée en Allemagne a été de 7,3 pour cent pour les renouvelables, et ce chiffre devrait augmenter à 33 pour cent d'ici 2020. At that rate of increase, it could well be 100 percent renewable by 2050. À ce rythme d'augmentation, l'énergie primaire consommée pourrait bien être de 100 pour cent d'énergies renouvelables d'ici 2050.

La feuille de route énonce une série de nouvelles mesures d'efficacité énergétique, dont la construction d'un réseau intelligent qui devrait réduire la consommation de 28 pour cent dans les deux prochaines décennies, passant de 13.842 PJ en 2007 à 12.000 PJ en 2020 et 10.000 PJ en 2030. Cela se traduira par des économies considérables sur les importations d'énergie coûteuses.

Une autre stratégie consiste à utiliser pleinement les ressources éoliennes naturelles de l'Allemagne, concentrées le long des côtes septentrionales, où d'immenses parcs éoliens offshore en mer du Nord pourraient produire jusqu'à 10 GW ou plus (voir plus loin), fournissant ainsi l'alimentation électrique dans un réseau national reliant le nord et l'est du pays, avec le sud et l'ouest, avec une efficacité optimale en utilisant la haute tension à courant continu.

L'énergie solaire sera importée, via l'Italie, par les centrales thermiques solaires qui sont à construire dans les déserts très ensoleuillés d'Afrique du Nord (mais voir le chapitre 12 de [4] Green Energies - 100% Renewable by 2050 , I-SIS publication).

Les voitures électriques rechargeables alimentées à partir de sources d'énergies renouvelables ne devraient pas envahir les autoroutes de l'Allemagne et les émissions de gaz à effet de serre devraient être réduites de manière substantielle.

' La capacité technique est disponible pour le pays, pour basculer vers l'énergie verte : c'est donc une question de volonté politique et de cadre réglementaire approprié ', a déclaré Wortman. L'Allemagne envisage d'utiliser toutes les sources d'énergie renouvelables à sa disposition, les énergies éolienne, solaire, géothermique, hydraulique, ainsi que la biomasse dans un mélange optimal.

Wortman a apprécié le projet gouvernemental d'investir davantage dans la recherche. « “Germany has been a centre of innovation in renewable energy technologies for years. L'Allemagne a été un centre d'innovation dans les technologies d'énergie renouvelable pendant des années. Il y a un réel désir de la voir continuer à être un lieu central où les nouvelles technologies liées aux énergies renouvelables sont en développement. Non seulement le gouvernement, mais aussi les entreprises sont axées sur la mise en œuvre deplus de ressources dans la recherche », a déclaré Wortman.

Il a prédit que les bio-énergies vont jouer un rôle clé, mais seulement si elles sont durables et ne sont pas en concurrence avec les cultures de plantes alimentaires. In 2008, biomass supplied 3.7 percent of the electricity in Germany, up from 3.1 percent in 2007; while wind power's share increased by 0.1 percent from 6.4 to 6.5 percent. En 2008, la biomasse a fourni 3,7 pour cent de l'électricité en Allemagne, en hausse de 3,1 pour cent par rapport à 2007, tandis que la part de l'énergie éolienne a augmenté de 0,1 pour cent, passant de 6,4 à 6,5 pour cent.

Il a pris comme exemple une centrale électrique, fonctionnant à partir du biogaz , qui a été développée par le Dr. Michael Stelter de l'Institut Fraunhofer pour les Systèmes et les Technologies Céramiques à Dresde, qui utilise le compostage et le traitement des déchets. Grâce à une nouvelle procédure qui utilise des enzymes pour décomposer la cellulose dans les déchets en compostage, l'usine produit, en quantité, 30 pour cent de biogaz en plus, et dans un délai de 30 jours, au lieu des 80 jours qui sont nécessaires actuellement.

Pour optimiser l'efficacité, le biogaz est injecté dans des piles à combustible qui fonctionnent à 850°C, ce qui permet aux installations de convertir le méthane du biogaz en électricité avec une efficacité de 40 à 55 pour cent. Tenant compte de la chaleur produite, la pile à combustible a un taux de conversion de 85 pour cent.

Un fort soutien du gouvernement fédéral allemand pour les énergies renouvelables

L'Allemagne a pris une avance sur les autres Etats membres de l'Union Européenne, et sur la plupart des pays du reste du monde, avec le lancement de sa transition à faible intensité de carbone, il y a plus d'une décennie. Le politique d'énergie renouvelable de l'Allemagne a réellement commencé en 1974, après la première crise pétrolière, et se composait presque exclusivement de la promotion de la recherche pour les 15 années suivantes [5].

Les mesures de création de nouveaux marchés n'ont été mises en place qu'après 1988; et, parmi celles-ci, la plus importante fut la loi Feed-in Law . De 1991 à 1995, dans le cadre du programme concernant 1.000 toitures, les demandeurs ont reçu 50 pour cent des coûts d'investissement de la part du gouvernement fédéral, plus 20 pour cent du gouvernement régional du Land concerné. Eventually 2 250 roofs were equipped with photovoltaic (PV) modules, producing a total of about 5 MW. Finalement, 2.250 toitures furent équipées de modules photovoltaïques (PV), produisant un total d'environ 5 MW.

Pour l'énergie éolienne, le gouvernement a introduit un programme de subvention de 100 MW - plus tard 250 MW - par le paiement de 0.04 €/kWh (réduit par la suite à 0,03 €). This was accompanied by the Feed-in Law that obliges national electricity utilities to buy electricity generated from renewable sources at above-market rates set by the government. Ceci a été accompagné par le Feed-in Law qui oblige les services publics nationaux de l'électricité à acheter l'électricité produite à partir de sources renouvelables à des taux supérieurs à ceux du marché et fixés par le gouvernement.

En conséquence, la capacité éolienne installée a récemment grimpé, passant d'environ 20 MW en 1989 à plus de 1.100 MW en 1995. In subsequent years, these subsidies declined rapidly, and the Feed-in Law barely survived attacks from the conventional electricity generators. Dans les années suivantes, ces subventions ont baissé rapidement, et le Feed-in Law a eu du mal à survivre face aux attaques des producteurs d'électricité conventionnelle.

Une amélioration significative est intervenue après l'élection de 1998, lorsque la coalition «rouge-verte» est arrivée au pouvoir, et a renforcé l'appui aux énergies renouvelables, en particulier pour les secteurs du photovoltaïque PV et de la biomasse , grâce aussi à l'action des militants et des services publics municipaux. La proposition Eurosolar de 100.000 toitures depuis 1996 et l'Association allemande des Industries de l'Energie Solaire, ont joué un rôle important dans la croissance continue du marché photovoltaïque, faisant suite à celui des 1.000 toitures de départ.

Le nouveau gouvernement fédéral a insisté sur les politiques de modernisation écologique et sur le changement climatique, ainsi que sur la création d'emplois et le développement socio-économique. Il comprenait une éco-taxe sur l'énergie, l'élimination progressive de l'énergie nucléaire et le renforcement des sources d'énergie renouvelable et de production combinée de chaleur et d'électricité [voir à cogénération dans les Définitions et compléments in fine )], pour une efficacité accrue de la consommation d'énergie.

Les mesures du gouvernement, visant à promouvoir les énergies renouvelables , comprenaient un programme de cinq années d'incitation du marché, qui ont fourni environ 445 millions d' € de 1999 à 2002; un allégement fiscal sur les ' biocarburants ' ou agrocarburants, en conformité avec la Directive de l'Union Européenne et, plus important encore, elles ont adopté le programme de 100.000 toitures pour le photovoltaïques PV ; enfin une loi sur les sources d'énergie renouvelable, adoptée en 2000, a été modifiée de façon substantielle en 2004. Cette nouvelle loi a abrogé la loi Feed-in Law de 1990, mais a maintenu une caractéristique essentielle, à savoir, le recours aux tarifs de rachat pour encourager le développement des sources d'énergies renouvelables pour l'électricité. This has given German PV and other renewable technologies a further boost. Cela a donné un nouvel élan au secteur photovoltaïque allemand et aux autres technologies renouvelables. In 2006, Germany accounted for 56 per cent of the world's solar energy technology market and around 80 per cent of the European market [6]. En 2006, l'Allemagne a représenté 56 pour cent du marché mondial des technologies de l'énergie solaire et environ 80 pour cent du marché européen [6].

L'Allemagne génère déjà 6,5 pour cent de son électricité à partir du vent [4] et elle prévoit d'augmenter cette proportion. En Septembre 2009, les autorités gouvernementales ont annoncé des plans pour un ensemble de 40 parcs éoliens offshore [sur des territoires maritimes], comprenant le nombre élevé de 2.500 turbines qui devraient produire 12 GW d'ici 2030 [7]

Il est également prévu d'autres plans pour d'autres sources d'énergie, y compris le biogaz, les petites centrales hydroélectriques et géothermiques.

En Juillet 2009, un groupe important d'entreprises allemandes a annoncé un investissement conjoint de 400 milliards d'€ (560 milliards de dollars) dans les centrales thermiques solaires à concentration ( CSP ) dans les déserts du Sahara. Ces derniers espaces sont considérés comme apportant une contribution importante à l'approvisionnement énergétique total, mais sont également importants parce que l'approvisionnement en énergie est prévisible ou stockable et peut fournir une protection contre les fluctuations dans les autres sources (mais voir aussi le chapitre 12 de la référence [2] pour de fortes réserves émises sur les grands projets d'énergie solaire concentrée ou CSP ).

Ni nucléair, ni capture et stockage du carbone

Contrairement au gouvernement britannique, les Allemands sont convaincus qu'ils peuvent atteindre leurs objectifs sans l'énergie nucléaire.En 2002, ils ont décidé d'éliminer progressivement leurs centrales nucléaires d'ici 2022, et tandis que l'actuelle chancelière, Angela Merkel, est connue pour favoriser l'extension des durées de vie des centrales électronucléaires au-delà de la date initialement fixée, il y a peu de soutiens pour la construction de nouveaux réacteurs.

En Allemagne, l'opinion publique est contre l'énergie nucléaire, en particulier après l'incident de juillet 2009 au cours duquel le réacteur nucléaire de Krümmel a dû être arrêté pour la deuxième fois en deux ans et la révélation des problèmes rencontrés sur le site de Gorleben, qui est destiné au stockage à long terme des déchets nucléaires [8].

L'Allemagne, qui a toujours beaucoup compté sur le charbon, comme le Royaume-Uni d'ailleurs, poursuit activement la recherche sur les techniques du captage et du stockage du carbone ou CSC. Vattenfall, une société germano-suédoise, a demandé un financement auprès de l'Union Européenne pour l'aider à construire une usine de démonstration de 385 MW [9].

Toutefois, l'Allemagne n'est pas dépendante de ces techniques CSC, pour l'aider à atteindre ses cibles d'émissions, de la même façon que le Royaume-Uni. En particulier, ces techniques ne sont pas incluses dans le plan pour atteindre l'objectif en 2020, parce qu'ils ne s'attendent pas à ce que ces techniques soient fonctionnelles et disponibles d'ici là.

Au lieu de cela, et alors que l'Allemagne pourra encore générer 40 pour cent de son électricité à partir du charbon, les émissions de gaz à effet de serre seront réduites par l'augmentation de l'efficacité des usines, grâce aux installations de cogénération , en combinant production de chaleur et d'électricité, et par une réduction de 11 pour cent de l'énergie totale consommée. Si ces techniques de captage et de stockage du carbone ou CSC, sont un succès, les allemands seront bien placés pour en tirer avantage, et si elles ne sont couronnées de succès, le pays aura d'autres cordes à son arc.

L'Allemagne, qui présente un contraste frappant avec le Royaume-Uni, va de l'avant et se prépare à un avenir dans lequel de plus en plus, sinon la totalité, de son énergie proviendra de sources renouvelables. Elle voit clairement cela comme une opportunité : la création de 500.000 nouveaux emplois, ainsi que l'établissement de l'Allemagne comme un important exportateur de technologies renouvelables et une réduction considérable de ses importations d'énergie

Taxes sur les transports et les compagnies aériennes

Comme le Royaume-Uni, l'Allemagne étudie des mesures spécifiques pour réduire les émissions de carbone dans le secteur des transports, telles que l'amélioration de l'efficacité des véhicules, le déplacement du trafic de la route vers le rail et un passage de la voiture particulière vers les transports publics.

Mais les Allemands commencent avec l'avantage de disposer d'un réseau ferroviaire de qualité supérieure. Contrairement à son homologue britannique, le ministère fédéral allemand de l'environnement préconise que les compagnies aériennes payent une taxe sur le carburant de l'aviation civile et qu'une TVA soit instituée sur les billets pour les vols internationaux, éliminant ainsi une subvention majeure à cette industrie [10].

Aucun commerce sur les émissions de carbone

Alors que le Livre blanc britannique sur l'énergie suppose que le commerce qui fait appel à la bourse du carbone, sera une contribution importante à la réalisation des émissions du pays cible, l'UBA stipule explicitement que l'Allemagne vise à réduire ses émissions de gaz à effet de serre par des mesures mises en œuvre à l'intérieur de l'Allemagne.

Article first published 14/10/09


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Jeffrey Michel Comment left 15th October 2009 02:02:18
"If CCS proves successful" then the goal of 100% This report obscures the ongoing strategic countermeasures of the fossil fuel industry, which is industrially better organized and has stronger union support. To date, I know of no election in any of Germany's states that has been won by the promotion of renewables, whereas four of those 16 governments have reaffirmed their unbending support for domestic lignite generation. This article thus remains misleading, at best. See my recent analysis at: http://www.energytribune.com/articles.cfm?aid=2420

Donald Leenknegt Comment left 15th October 2009 22:10:34
Read the report of E.On Netz, probably the largest wind power generator in the world. You can find it via the following article and comments: http://network.nationalpost.com/np/blogs/fpcomment/archive/2009/04/08/wind-power-is-a-complete-disaster.aspx It states that you need almost 100% conventional power station backup for installed wind power. The relative contribution of wind power to the guaranteed capacity of our supply system up to the year 2020 will fall continuously to around 4%. In concrete terms, this means that in 2020, with a forecast wind power capacity of over 48,000MW (Source: dena grid study), only 2,000 MW of traditional power production can be replaced by these wind farms. An example: Whilst wind power feed-in at 9.15am on Christmas Eve reached its maximum for the year at 6,024MW, it fell to below 2,000MW within only 10 hours, a difference of over 4,000MW. This corresponds to the capacity of 8 x 500MW coal fired power station blocks. On Boxing Day, wind power feed-in in the E.ON grid fell to below 40MW. And some short citations from Michael J. Trebilcock's article (Professor of Law and Economics, University of Toronto) learn that facts and dreams are not always the same: ...There is no evidence that industrial wind power is likely to have a significant impact on carbon emissions. The European experience is instructive. Denmark, the world’s most wind-intensive nation, with more than 6,000 turbines generating 19% of its electricity, has yet to close a single fossil-fuel plant. It requires 50% more coal-generated electricity to cover wind power’s unpredictability, and pollution and carbon dioxide emissions have risen (by 36% in 2006 alone)... ...Flemming Nissen ... tells us that “wind turbines do not reduce carbon dioxide emissions. The German experience is no different. Der Spiegel reports that “Germany’s CO2 emissions haven’t been reduced by even a single gram,” and additional coal- and gas-fired plants have been constructed to ensure reliable delivery... ...Industrial wind power is not a viable economic alternative to other energy conservation options. The Danish electricity generation costs are the highest in Europe (15¢/kwh compared to Ontario’s current rate of about 6¢). Niels Gram of the Danish Federation of Industries says, “windmills are a mistake and economically make no sense.” ... A closer and honest inspection of other renewables learn also that the story is not always what it seams... Why does the gas of life scares us so much????

ed heft Comment left 15th October 2009 22:10:52
All of this sounds just rosy, but, in the real world of ego's and greed, will the ruling PTB allow such a needed technology improvement. What will be their cut??? I've watched the so-called UNIONS, for almost 70 years now, combine with Political/financial power to disrupt most of what would be considered 'betterment for the citizen' I'll be watching, ed

Santhanam R. Comment left 15th October 2009 22:10:44
Usually politicians emit emit more hot air GHG than doing something constructive towards becoming 100% green.What happened to the Green political party of Germany? Perhaps they found that when it comes to power, or the sharing of it, green is not the answer! There is some liberal thinking in the modern German state. Wily Brandt for example. India has stated categorically that U.K's Stern committee report findings are not acceptable. There is now little room for negotiations and scoring brownie points as time is running out for all. Which of the developing mice will bell which of the many well developed fat cats?

Warren Brodey M.D. Comment left 15th October 2009 22:10:28
This is very good news.I would like SIS to forward a version of this news to Norways most read newspaper Aftenposten www.aftenposten.no. Norway takes pride in using its oil income for reducing co2 contamination of the air.The politicians need something to compare their contribution to slowing the results of our unsustainable ecology ie reduction of living coherence to a fragmentation level which cannot support life process (as we know it)

Todd Millions Comment left 24th October 2009 05:05:15
These studies and plans though laudable and doable-Are all copies of the world game strategies outlined in the book -'Energy Earth and Everyone'(ed-Menard Gabel).They are most clearly developed in the later editions and have a 10 year global plan for conversion to renewables,based on 1970's efficency improvements. This is because all world game strategies HAD to be based on existing hardware and techuniques. So-what did they miss?Unbroken political whoreing to the oil mafia,and military complexes. I would urge comparision to these updated plans to this original-as it is oft copied but never equalled.

Donald Leenknegt Comment left 22nd October 2009 16:04:57
On you can find the just published final report with the title: "Economic impacts from the promotion of renewable energies: The German experience". Read it and you will know what the real problems are with renewables... It is not so rosy as it seems at first sight

Rory Short Comment left 21st October 2009 02:02:44
Factual criticisms of problems with different renewable energy technologies are to be welcomed as necessary steps on the road to a sustainable future. Criticisms launched with the intention of crippling work on renewable energy technologies serve nothing but the financial interests of those who have extremely limited time horizons. Anyone who is at all aware knows that humankind, if it is to have a future on this planet, has no option other than to strive to switch its energy needs to renewable energy technologies as fast as it can.

Mike Hohmann Comment left 19th July 2010 01:01:42
Received from Burt Rutan: > The Climate Scientist referred to is Professor Robert M Carter whose latest book CLIMATE: THE COUNTER CONSENSUS has just been published by Stacey International, London. As Burt says about his presentation: read the evidence and make up your own mind. Can't ask for more. My own musings go in the direction that the IPCC circus might soon become known as the biggest political and intellectual swindle of all times, in spite of the continuing Gleichschaltung of which Dr Goebbels could only be turning green -- with envy. Mike, your CleanEnergyPundit